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Le traitement des eaux usées (plan d'exposé)
L'eau est une ressource naturelle non renouvelable. Elle est nécessaire à la vie, il est donc essentiel de la préserver. Quels risques de pollution les activités humaines lui font-elles courir ? Quelles mesures peut-on prendre pour réduire ces pollutions ?

1. Une nécessité pour l'environnement

1.1. L'eau, ressource indispensable et menacée

La consommation d'eau ne cesse d'augmenter sous l'effet du développement économique.

Les usages sont multiples : domestiques (cuisine, sanitaire, lave-linge, arrosage des jardins, etc.), agricoles (irrigation), industriels (refroidissement des centrales nucléaires, fabrication de la pâte à papier, etc.).

L'eau consommée ne disparaît pas : elle est restituée d'une façon ou d'une autre au cycle de l'eau. Mais elle n'a plus forcément la même qualité qu'avant d'être consommée : certains usages polluent l'eau.

Cette pollution a deux conséquences : elle dégrade le milieu naturel aquatique (cours d'eau, lacs, océans) où certaines espèces disparaissent et d'autres prolifèrent ; elle rend impropre à la consommation humaine une partie toujours plus importante des eaux douces, à la fois des eaux de surface (cours d'eau) et des réserves souterraines (nappes phréatiques).

1.2. Le rôle du traitement des eaux

Nécessité de traiter les eaux usées, c'est-à-dire les rejeter dans l'environnement telles qu'elles y ont été puisées. La loi, en France, fait de ce traitement une obligation : toutes les sorties directes d'égouts dans l'environnement doivent disparaître. Cela ne résout le problème que très partiellement.

La plupart des pollutions agricoles obligent à chercher d'autres solutions : la pollution par les engrais (nitrates), par exemple, frappe les eaux des ruissellements (eaux de pluie) qu'on ne peut collecter.

2. La filière de traitement des eaux

2.1. Les techniques d'épuration

L'eau collectée par les égouts est conduite à une usine de traitement appelée couramment station d'épuration. Les plus efficaces emploient des techniques nombreuses et parfois coûteuses. Souvent, les communes s'associent et obtiennent une aide de l'État ou d'autres collectivités territoriales pour construire et gérer ensemble une station : presque toutes celles d'Île-de-France sont ainsi raccordées à la station d'Achères.

L'eau est d'abord filtrée par des grilles de plus en plus fines, qui retiennent tous les déchets solides. Les déchets en suspension (petites particules dans l'eau) ou solubles (produits entièrement mélangés à l'eau) doivent être séparés par d'autres méthodes : décantation, floculation, traitement par des bactéries.

À la suite de plusieurs filtrages et décantations, l'eau peut être rejetée dans un cours d'eau. Elle n'est plus dangereuse pour l'environnement, mais elle n'est pas pour autant potable. Si elle est pompée ensuite pour la consommation humaine, elle devra subir d'autres traitements (nouveaux filtrages, chlorage, etc.).

Les déchets séparés de l'eau ne sont pas tous des déchets ultimes. Les boues de décantation, en particulier, sont utilisées comme engrais. Il arrive également qu'on les laisse fermenter pour produire du méthane, gaz combustible.

2.2. Un raccordement incomplet

Les communes ont l'obligation d'assurer l'approvisionnement des habitations en eau (adduction d'eau), mais ne doivent collecter les eaux usées que dans les agglomérations.

Les habitations isolées, nombreuses en France, ne sont pas raccordées aux égouts. Mais leurs propriétaires sont tenus, comme les communes, de traiter leurs eaux usées avant de les rejeter dans l'environnement : des fosses septiques, où les eaux décantent et où des bactéries absorbent les déchets, remplissent à plus petite échelle le rôle des stations d'épuration.
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